Quelque part en Provence, là ou le ciel bleuit la garigue, il y a des falaises  tourmentées.

Par endroit, une bande d’ocre les recouvre et cette terre tendre est propice aux guêpiers que l’on appelle ici les « chasseurs d’Afrique ». Ces oiseaux y ont élu domicile, les observer, les écouter et bien sur les photographierest un bonheur sans fin !
 

Sous un pin, bien intégré au paysage, dès le mois d’avril, donc bien avant leur arrivée, je rafistole ma cachette construite sur les restes d’un ancien affut. Quelques branches calées avec des pierres, positionnées sur la rive de la falaise, ont vite été adoptées par ces oiseaux multicolores, grégaires, querelleurs mais tellement magnifiques, pour en faire leurs perchoirs favoris.

 

Alors en toute discrétion on se régale de leurs incessant et sonore ballet!