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Fin mai, le vent de Provence,  ce mistral si pénible, a soufflé pendant quinze jours, quasiment sans discontinuer!
Ces furieuses bourrasques ont bien perturbé la gente migratrice comme ce fut le cas pour ce joli faucon, le Kobez!
D'habitude, il se rend depuis l'Afrique dans ses sites de nidification des pays de l'est et de Russie, en transitant par l'Italie et ne franchit que rarement, ou avec parcimonie nos frontières.
Alors cette année à cause - ou grâce!- à ce satané vent il a été déporté de sa route et a été repéré en nombre, bien plus longtemps que d'habitude, dans l'arc alpin, de Nice à la vallée du Rhône, faisant le bonheur des observateurs et des photographe qui ont su trouver ses points de chute.
Virtuose de la voltige, il chasse à l'affut, plonge sur sa proie en trajectoire oblique et directe puis la consomme au sol, ou pourchasse en vol avec une grande habileté, les insectes dont il se nourrit, un peu comme le hobereau.
La femelle a un joli poitrail rouge orangé, le mâle est plus uniformément ardoisé et les juvéniles arborent une poitrine striée et tous ont les pattes d'un beau rouges orange (c'est pour cela que nos amis anglophones les appellent les "red footed Falcons").
Ce matin j'avais posé mon affut face à un arbre qu'ils affectionnent et je me suis régalé à les saisir!
Parfois un rollier solitaire ou un couple, ose s'aventurer et la mise en déroute ne se fait pas attendre!

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